Le Royaume d'Addun
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 Autobiographie de Sir Izbak 1st

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Sir_IZBAK_1st
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MessageSujet: Autobiographie de Sir Izbak 1st   Autobiographie de Sir Izbak 1st EmptyJeu 20 Oct - 12:34

1) ENSRONIE DA OÎSMIARD :

Sir IZBAK 1st, noble autoproclamé, et je promets un destin douloureux à celui qui viendrait remettre ça en cause.

Cela fait 3 ans que je me suis arrogé ce titre, avant, je n'étais que Max Izbak, l'obscure petite frappe d'une bande de pillards sans ambition... Enfin, quand je dis "petite frappe", c'est une façon de parler...

C'est le capitaine de la bande de gardes impériaux qui est venue nous déloger qui m'a "incité" à prendre mon destin en main, pendant qu'on attendait la mort dans leurs geôles... Il m'appelait "le seigneur", je ne sais pas pourquoi... Peut-être à cause de ma manie d'avoir toujours des livres sur moi...

Un surtout, auquel je tenais beaucoup, il était dans ma famille depuis je ne sais combien de temps, c'est ma mère qui me l'a donné quand j'ai quitté la maison... Un garde me l'a pris, a commencé à le lire, l'a passé au capitaine, qui est allé en parler à ses supérieurs. Je n'ai jamais revu ce livre jusqu'à présent.

Quelques temps après, ils m'ont séparé de mes camarades, et ont voulu me changer de prison, m'emmener au coeur de la citadelle impériale. C'est pendant le transfert que je leur ai montré que je valais plus que ce que j'avais connu. Il faut dire que pour manier l'épée à 2 mains que je venais de voler au garde qui me faisait face dans le chariot, avoir les mains liées n'était pas un grand handicap.

En quelques minutes, mon compte de cadavres avait augmenté de 3, je récupérais des vêtements de garde impérial insoupçonnable, 78 pièces d'or (l'quivalent d'une quarantaine de demis d'argent), et un équipement de base, à savoir une épée courte, un petit bouclier rond, et un casque.

Je suis retourné dans la prison où on m'avait gardé avec mes compagnons, mais pas pour les libérer. Ils s'étaient peut-être enrichi, mais sur le dos des faibles, sans chercher à élever leur valeur. Je me disais, qu'ils crèvent, c'est déjà trop pour eux.

Si je revenais dans ma prison, c'était pour retrouver la trace de "mon" livre. J'ai effectivement retrouvé sa trace. Il m'avait précédé dans la citadelle Impériale, puis après copie par les érudits impériaux, il avait été vendu à un négociant qui travaillait souvent avec la Guilde des Chevaliers. Je me suis dit qu'en m'inscrivant à cette guilde, je pourrais peut-être le croiser, et l'interroger...


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Sir_IZBAK_1st
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MessageSujet: Re: Autobiographie de Sir Izbak 1st   Autobiographie de Sir Izbak 1st EmptyJeu 20 Oct - 12:37

2) LA LAME DES VENTS :

En chemin entre la prison impériale et la Guilde, j'ai rencontré un homme étrange qui m'a demandé de l'aide.

J'avais pris l'apparence d'un garde impérial, et accepter d'aider les gens me permettait d'imposer un peu plus ce statut et de ne pas éveiller les soupçons. Alors j'ai accepté de l'aider, sans attendre de savoir ce qu'il fallait faire. Et j'ai cru avoir raison quand il m'a dit ce que je devais faire. Tuer quelqu'un et ramener son médaillon, tout bêtement.

Il ne m'a pas dit grand-chose sur ma cible, juste qu'elle s'etait installée dans un vieux temple au nord de l'endroit ou nous nous trouvions. Il ne m'a pas dit de quel temple il s'agissait, ni ce qu'il s'y passait. Alors je suis entré dans ces ruines un peu comme si j'allais à la taverne du coin de la rue, J'ai même failli lancer une plaisanterie aux occupants que j'y ai vu. Leur apparence m'a coupé la voix.

Ca devait etre des humanoïdes, par le fait qu'ils se tenaient sur leurs 2 jambes, et qu'outre ces organes, ils semblaient munis d'un torse, de bras, et d'une tête. leur peau était graisseuse, un peu luminescente, d'une couleur étrange, d'un turquoise très pâle. Ils n'avaient pas de visage, juste 2 yeux blancs, et 3 ou 4 trous en dessous, semblant faire office de narines. Chacun d'eux était vêtu d'une sorte d'armure fine, réalisée sur mesures dans un matériau que je n'avais jamais vu, d'une teinte jaune, très pâle également. Ils n'avaient pas de bouclier, mais possédaient une épée courte qui semblait d'une extrême légèreté.

Ils se sont rués sur moi. On voyait vite qu'il ne s'agissait pas de bons combattants. Il n'y avait aucune technique dans leur charge, ils couraient vers moi avec leurs épées, c'était tout. C'était trop facile pour moi. il m'a suffi de m'abaisser au dernier moment pour que leur lames passent au dessus de moi, j'en ai tué un pendant qu'il passait à côté de moi, et l'autre avant qu'il ait le temps de se retourner. Ensuite, j'ai continué ma progression. J'étais maintenant prévenu : je n'etais pas seul dans le temple.

La progression dans le temple fut linéaire et sans intéret. J'entrais dans une salle, un humanoïde se jetait sur moi, je le tuais, j'avançais dans la salle suivante. Par la suite, j'en ai profité pour exercer mes compétences de discrétion, en me tenant dans l'ombre, en assassinant mes ennemis sans qu'ils puissent réagir... On n'imagine pas le plaisir qu'on peut avoir à tuer quelqu'un comme ça, sans qu'il soit même au courant de sa mort future...

Enfin, j'ai vu le bout de l'expédition : J'etais sans m'en rendre compte passé par l'arrière du temple, et je me trouvais derrière une sorte d'autel sur lequel reposait une épée, d'une forme semblable à celles des humanoïdes, mais beaucoup plus longue, et beaucoup plus fine. L'homme que je recherchais était seul dans la pièce avec moi, il repartait vers la sortie "officielle".

J'ai pris l'épée, d'une légèreté sans égale pour une arme de ce type, et je me suis approché silencieusement de lui, je me suis rendu compte à cet instant que la légèreté de cette arme me permettait de l'utiliser pour faire des coups ordinairement réservés aux armes à une main. Sa longueur m'a permis de ne pas m'approcher trop près de lui pour lui traverser le cou. Il n'a pas crié. Je n'ai pas retiré la lame en la ramenant vers moi, mais en la poussant vers le côté, pour finir de l'égorger.

Ensuite j'ai pris le medaillon, et je suis reparti. Je n'ai même pas vu de qui il s'agissait a cause de la pénombre. En sortant, j'ai regardé l'épée en detail. Elle était faite d'un métal étrange, avec des reflets turquoises. Le manche de l'épée symbolisait un dragon, les ailes formant un côté de la garde tandis que sa tête formait l'autre côté. Le pommeau était formé par les pattes arrière du dragon, tenant un saphir. Sa lame était tres légèrement courbée, d'une finesse sans égale. En faisant attention, je parvenais à voir à travers elle comme s'il s'agissait d'un verre tres épais.

L'homme m'a remercié d'avoir recupéré le médaillon, puis s'est presenté comme étant un mage impérial. Le medaillon que j'avais recupéré (et dont j'ai oublié le nom) était semble-t-il un artefact puissant qui mettait l'Empire en danger. Je n'ai pas pensé à lui demander si mettre ce médaillon entre les mains de l'Empire ne mettait pas le reste du monde en danger...

Il m'a aussi expliqué que cette arme si étrange s'appelait la Lame des Vents, et qu'elle aurait autrefois appartenu au Dieu du Vent en personne. Que cela soit vrai ou pas, cela restait une excellente arme, mais également assez fragile, et qui interdisait tout mouvement défensif de crainte de la casser irrémédiablement. Il me l'a laissée, en remerciement...


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Sir_IZBAK_1st
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MessageSujet: Re: Autobiographie de Sir Izbak 1st   Autobiographie de Sir Izbak 1st EmptyJeu 20 Oct - 12:40

3) LE MIROIR DES DIEUX :

Ma dernière rencontre avant de quitter Illis, je l'ai faite à l'auberge du Petit Elfe.

D'après la légende locale, son ancien gérant, qui a donné son nom à l'établissement, serait le résultat d'un viol collectif consécutif à une fête de la bière supposée marquer une réconciliation entre elfes et nains. Sa mère, une elfe, s'est jetée par la fenêtre de sa chambre en voyant sa petite taille, et aucun nain n'a accepté d'être le père d'un elfe. Tout ça pour vous dire qu'il était donc orphelin, ce qui n'apporte rien à l'histoire, vu que ça faisait déjà un moment qu'il avait revendu son auberge quand j'y suis arrivé, mais aussi que pour la réconciliation, c'est pas gagné...

Le personnage que j'ai rencontré, donc, n'était pas un nain, juste un nabot, à l'extrême rigueur un petit homme. Ses épaules arrivaient à hauteur du comptoir auquel il était addossé, tandis qu'une danseuse y était accoudée (au comptoir, pas au nabot) pour vider un verre de gnôle qui ne devait pas être le premier. L'établissement était minable, mais comme j'avais le choix entre ça et dormir dehors, j'ai pris sur moi. C'est à ce moment qu'il m'a abordé...

- Excusez-moi, vous êtes un garde?

J'avais des vêtements de garde, et un casque de garde, c'est vous dire son niveau intellectuel apparent. Mais comme parfois je suis trop bon envers mes inférieurs (ça me perdra), je lui ai répondu.

- En effet...
- Ah, alors vous allez pouvoir m'aider...
- A quoi?
- Eh bien, voyez-vous, d'autres gardes m'ont volé un bouclier il y a quelques temps, peut-être que vous pourriez trouver un moyen de me le rendre... Voyez-vous, je ne sais pas me battre, et si je me plains à leur supérieur, eh bien vu que c'est ma parole contre la leur... Vous comprenez, n'est-ce pas?

J'ai eu envie de lui dire que oui, je comprenais, que de nous deux, c'étais moi le plus capable de comprendre, mais je me suis tu. Elle était intéressante, son histoire. J'avais envie de m'amuser un peu avant de partir, alors je lui ai promis d'essayer de l'aider à partir du lendemain. Ca faisait un moment que je me baladais de nuit, et je n'avais franchement pas le courage de m'attaquer à qui que ce soit avant d'avoir dormi, même un simple garde.

J'ai ensuite pu demander à l'aubergiste si il restait une chambre, et elle (il s'agissait d'une elfe dont la beauté et la finesse du visage contrastaient durement avec ses haillons et son lieu de travail) m'a conduit à ce qui lui restait, un ancien débarras reconverti, un matelas dans un coin, un pot d'eau froide dans un autre coin, les 2 derniers coins étant encombrés respectivement par la porte et par une étagère. Par réflexe, j'ai demandé son nom à mon interlocuteur.

- Mon nom? Euh... Ah, Tom!

Là, tout prenait une autre tournure. Quand on parle à quelqu'un qui ne connaît pas son nom, on se méfie. Il me semblait que j'étais devant un piège à loup, et que j'allais essayer de choper le morceau de viande sans me faire broyer par ses mâchoires. Remarquez que ça ne m'a pas empêché de dormir.

Le lendemain matin est arrivé, j'ai fouillé mes affaires par acquis de conscience. J'ai retrouvé toutes mes affaires à leur place, ni plus, ni moins. Même ma Lame des Vents n'a intéressé personne. J'en ai presque été déçu. Je suis redescendu déjeuner (coup de chance, c'était jour de marché, les produits étaient frais), et j'ai retrouvé mon nouvel ami... Il avait eu le temps de rassembler tous les éléments de son histoire, comme je l'espérais, vu qu'il devait parfaitement savoir où m'envoyer. Il m'a indiqué quels gardes l'avaient volé, et je suis allé leur parler. J'ai alors essayé de reprendre le contrôle de la situation.

- Salut.
- 'lut. T'es pas d'ici, toi...
- Non, je viens de la prison impériale. Mais je ne vais pas rester ici longtemps. Est-ce que vous connaissez le nabot qui me regarde discuter à l'entrée de l'auberge, derrière mon dos?
- Lui? Mark Pouce! On l'appelle Tom pour se moquer de lui, de temps en temps... Tom Pouce, tu comprends...

J'ai toujours eu horreur qu'on me prenne pour un imbécile. Bon, il n'avait pas cherché son nom d'emprunt très loin. Mais ce n'était pas le genre d'infos qui allait m'aider.

- Quelque chose d'intéressant à son sujet?
- Oh, il envoie régulièrement des gens s'en prendre aux gardes... Il prétend que des gardes lui ont volé quelque chose, et à chaque fois, il reconnaît formellement les gardes en question dans la rue... mais ce ne sont jamais les mêmes!

Tous se sont mis à rire. Tout ça ressemblait à une vaste blague orchestrée par Mark Pouce. Mais j'avais l'impression qu'il y avait autre chose. Pour faire ça, pas besoin d'un pseudonyme. Il y avait autre chose, j'en étais sur. Alors j'ai poursuivi l'enquête.

- Et qu'est-ce qu'on est sensé lui avoir volé, habituellement?
- Ben je ne sais pas... Je crois que la première fois c'était un bouclier, mais je ne suis pas sur...
- C'était il y a combien de temps, la première fois?
- Il y a 2 ans, à peu près...
- Bon... Ecoutez-moi, je peux me tromper, mais c'est possible qu'il y ait vraiment un problème. Il faudrait que vous demandiez dans votre caserne, à ceux qui ont été accusés auparavant, quel objet on leur réclamait. Si j'ai raison, ça devrait être un bouclier dans la grande majorité des cas. Je reste à cette auberge en attendant.

Il faut croire que j'ai vraiment l'âme d'un grand chef, car ils m'ont obéi sans broncher, bien que je ne sois pas leur supérieur. Et en plus de cette capacité innée, j'ai du flair. Car quand l'un d'eux est revenu me parler, c'est pour m'annoncer que tous ont été accusés d'avoir volé un bouclier. J'ai suivi mon "messager" jusqu'à la caserne, et j'ai demandé à consulter les registres de la réserve de matériel de 2 ans auparavant. Rien d'anormal. Tout a commencé à s'éclaircir quand j'ai demandé au gérant si il n'y avait que ce registre-là.

- Ben, sinon, y'a le registre des objets spéciaux... C'est celui-ci, ils couvrent des périodes de 5 ans, et ils sont rarement complets au bout de cette période, vous vous doutez bien que les objets uniques sont rares.

Je me suis plongé dans le registre, et, ô joie, j'ai trouvé mon bonheur. Un bouclier entré dans les stocks 2 ans auparavant, et ressorti 3 jours plus tard, à destination de la Forteresse Impériale. Qui dit "Forteresse Impériale" dit ausi "sortie impossible"... par voie légale. Le petit nom de l'objet à voler était donc "Miroir des Dieux"... Je suis retourné voir Tom/Mark.

- Ecoutez, je dois repartir pour une quinzaine de jours. Attendez-moi ici, quand je reviendrai, j'aurai le bouclier.
- D'accord, je vous attendrai! Revenez vite!
- Je vous le promets. Et n'embêtez pas les gardes pendant ce temps!

Et je suis reparti en sens inverse. Il m'a fallu 5 jours pour rejoindre la Forteresse. Une fois à l'intérieur, je me suis renseigné au sujet du bouclier. On m'a appris qu'il avait rejoint la Réserve Secrète. Très mauvaise nouvelle. La Réserve Secrète n'est accessible que depuis le bâtiment des mages de guerre. Et c'est très hargneux, un mage de guerre. Et si je me débrouille bien dans le dos des gens (en toute modestie), je ne suis pas forcément à l'aise en face-à-face. Bref, gros problèmes en perspective. J'ai pensé à repartir vers Addun sans m'arrêter à l'auberge et faire comme si il ne s'était rien passé, mais bon, j'avais une réputation à préserver, je n'allais pas reculer comme ça... Alors j'ai repris une chambre dans une autre auberge pas loin, et j'ai fait du repérage dans et autour de la Forteresse en attendant la nuit.

La nuit venue, je suis parti à l'assaut de la Forteresse, tout seul, comme un grand. Moi qui cherchais des défis correspondant à mon talent, j'étais servi. J'avais repéré un vieux mur sur le côté du bâtiment des mages, qui présentait de bonnes prises. Je suis monté par là. Je savais qu'il y avait un mage ou deux qui surveillaient les alentours depuis le toit. Mais je savais aussi que chaque laboratoire d'alchimie et chaque chambre de mage avait sa propre cheminée, et il y avait donc énormément de cheminées qui sortaient du sol et me permettaient de me cacher pour éliminer les gardes. Avancer dans le bâtiment en lui-même allait se révéler plus périlleux. En étant encore à l'extérieur, du haut du toit, j'ai cru voir une forme vaguement humaine, mais quand j'ai cherché à l'observer pour tenter de la reconnaître, elle avait disparu dans les bois environnants. J'ai ouvert la trappe menant à l'intérieur du bâtiment, et suis entré.

Le bâtiment des mages de guerre a une conception bien précise : au rez-de-chaussée, on trouve les chambres, et l'accès à la Réserve Secrète. Au 1er étage, il y a les laboratoires et l'accès au reste de la forteresse. Chaque mage a son laboratoire, situé juste au-dessus de sa chambre, et dont il dispose à sa guise. Les plus difficiles à vivre sont les nécromants à cause de l'odeur de cadavre qui leur colle à la peau, et les pyromages à cause des cendres qu'ils répandent un peu partout après leurs expériences. Mais je m'égare. Le grand avantage de ce bâtiment, c'est que les gardes n'y passent jamais, et font confiance aux mages pour se défendre.

J'ai donc pu accéder jusqu'à la porte de la Réserve sans trop de problème, ma seule crainte quand j'arrivais dans un couloir était qu'un mage ait besoin de sortir de sa chambre pour une raison ou une autre, et me découvre. S'il était proche, j'avais toujours ma Lame des Vents, mais d'un bout de couloir à l'autre, il pouvait me tuer avant que je fasse quoi que ce soit. Avouez que ça aurait été dommage. J'ai donc avancé prudemment, silencieusement, calmement, etc. Ou en étais-je? Ah oui, la porte.

Donc, prévoyant comme il faut l'être dans le cas de vieilles portes peu utilisées comme celle-là, j'avais emmené un peu d'huile d'olive, que j'avais volé à l'auberge (ils n'avaient pas d'huile de tournesol). J'en ai versé le plus possible au niveau des charnières, et je me suis attaqué à la serrure. D'habitude, c'était un autre membre de l'équipe qui faisait ça, pendant que je surveillais ce qui se passait autour, mais ce coup-ci j'étais seul, alors je me suis débrouillé comme j'ai pu. Et j'ai fini par réussir à l'ouvrir. J'ai emmené une torche qui se trouvait accrochée à un mur, éteinte, je l'ai allumée, et je suis descendu. L'escalier était étroit, humide, et vieux, mais je suis resté debout tout le temps. Je suis enfin arrivé dans la Réserve Secrète.

Ben on en faisait toute une histoire, mais finalement, c'est comme une grande cave pleine de caisses plus ou moins grandes, rangées selon leur contenu. Chaque oblet placé ici est rangé dans une caisse à sa taille, sur laquelle est inscrit le nom de l'objet. Dans ces conditions, il était facile de retrouver le Miroir des Dieux. J'ai sorti le bouclier de la caisse, et je suis ressorti. C'est une fois arrivé au rez-de-chaussée que le problème est survenu. Ma crainte de l'aller s'est concrétisée au retour. Un mage est sorti de sa chambre au moment ou je sortais de la Réserve avec le bouclier sous le bras. Il ne lui a pas fallu une seconde pour comprendre ce qu'il se passait, et il s'est mis à m'envoyer des boules de feu tout en appelant les autres.

J'ai bientôt eu tous les mages de guerre et les gardes de la forteresse aux trousses. Heureusement pour moi, l'architecture du bâtiment était assez tordue, sans longue ligne droite, ce qui fait que j'ai souvent entendu le bruit des projectiles s'écrasant sur les murs près de moi, mais sans en recevoir un seul. Je suis parvenu jusqu'au toit du bâtiment, et j'ai sauté de celui-ci pour atterrir une petite dizaine de mètres plus bas, dans les hautes herbes. Les boules de feu, éclairs, sorts de glace, et autres choses du même genre, continuaient à pleuvoir autour de moi.

J'ai couru en direction des bois, et j'ai revu la même forme humaine. Elle venait vers moi. C'était Mark, ou Tom. Il a couru vers moi. Je n'ai pas vu tout de suite ce qu'il avait en main, et je n'ai compris qu'au moment où il m'a enfoncé son couteau dans le ventre. J'ai lâché le bouclier, qu'il a immédiatement pris ainsi que ma Lame des Vents. Je n'étais pas en état de les lui reprendre dans la situation où je me trouvais, blessé et à découvert, alors je l'ai abandonné et ai continué à courir comme je le pouvais en direction des bois. J'y ai retrouvé le reste de mes affaires que j'avais caché, et je me suis retourné pour voir ce qu'il se passait.

Mark était seul au milieu de la clairière, il tenait le bouclier à bout de bras, faisait face aux mages, et s'approchait du bois à reculons. J'ai alors compris pourquoi ce bouclier s'appelait le Miroir des Dieux. Quand un sort tombait sur le bouclier, il était renvoyé vers son lanceur. Tom s'approchait de moi. J'avais toujours son couteau dans le ventre. Je l'ai arraché de la plaie, et j'ai remis ma tenue de garde. Je me suis ensuite approché de Mark, et lui rendu son couteau en lui enfonçant dans la nuque. Il est mort sur le coup.

Les attaques ont cessé, vu que les mages me prenaient pour un garde. J'ai pris ma Lame des Vents et le Miroir des Dieux, et suis reparti à l'auberge en courant. Il s'est passé une dizaine de secondes avant que les défenseurs du bouclier réalisent ce qu'il se passait, ça a été suffisant pour que je disparaisse. J'ai continué à marcher à travers bois pendant longtemps, puis j'ai fini par trouver un monastère, où je me suis arrêté, après avoir caché le bouclier un peu plus loin. J'y suis resté pendant quelques jours, et j'ai pu repartir. J'ai récupéré le bouclier, et ai continué mon chemin. Je me suis de nouveau arrêté au Petit Elfe un peu plus tard, avant de rejoindre Addun, mais personne ne m'a demandé si j'étais un garde.
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