Appartements privés du Maître de Guilde.

Je pourrais en parler au Roi... Après tout, la liberté de culte est inscrite dans notre Constitution...
Il faudra que vous puissiez lui montrer que votre religion est à prendre au sérieux, mais vu le service que vous rendez au Royaume en bénissant l'Ol, il ne devrait pas y avoir de problèmes...

**
Seul dans son salon, le moine est parti gérer sa taverne...
Une fumée noire se dégage de la cheminée du donjon. "Noire, comme l'âme d'un assassin qui monte au jugement..."
Après avoir fait brûler son vieux pantalon de toile noire, taché de sang et de larmes, fait de même avec sa chemise.
L'odeur du sang brûlé devient presque insoutenable. Ne bouge pourtant pas, regarde les derniers objets le rattachant à son passé disparaître.
Au moment de jeter sa chemise, prend une dernière fois dans une poche la lettre de sa mère, qu'elle lui a écrit avant de partir. Elle est écrite sur un vieux papier, l'encre s'est parfois mélangé au sang, mais il en connait le contenu par coeur.

"[...] Tant que tu ne seras pas capable de détruire cette lettre, tu n'auras pas trouvé le bonheur [...]"

Relit une dernière fois, un léger sourire aux lèvres, puis jette la lettre dans la cheminée. La regarde noircir, se recroqueviller, puis disparaître. Ouvre les fenêtres et fait chauffer des coupes de parfum pour assainir l'air ambiant, puis sort en refermant les portes derrière lui.

Suite de l'histoire ici.

*Frappe à la porte fermée.* Max? Max, tu es là?
*Au bout de quelques instants, se résigne et repart pour Yfris.*